Le repos fait parti de l’entraînement
A tout âge et quelque soit le niveau d’expertise, la récupération fait et doit faire partie de l’entraînement. Malheureusement, cette réalité est souvent négligée voir même oubliée chez de nombreux sportifs (même de haut niveau).
Plus on force sur ses capacités en oubliant les temps de repos du corps, plus la performance diminue !
C’est ce que l’on nomme le « surentraînement » ou encore un état de fatigue excessive sportive.
Beaucoup d’espoirs sportifs sont passés à côté d’une grande carrière en négligeant les signes du surentraînement et donc les temps de récupération que réclamaient leurs corps.
D’ailleurs, dans l’actualité, la presse sportive témoigne souvent de ces contre performances que
Malheureusement, nous banalisons.
« Pas en forme, fatigué, blessé, manque de motivation….. » sont souvent les signes mis en avant par les journalistes qui invoquent souvent le manque de chance ou la fatalité et pourtant !!!
Pour ne pas tomber dans le piège, voici les signes du surentraînement chez un sportif :
-les troubles du sommeil,
-les troubles de l’appétit,
-l’augmentation des pulsations au repos (d’où l’intérêt de connaître sa fréquence cardiaque au repos, voir articles précédents)
-les pulsations ne montant pas à l’effort,
-les troubles de la digestion (gaz, constipation…),
-le vertige au passage debout,
-les paupières ou muscles qui sautent tout seuls,
-les jambes dures
-la baisse de la libido
L’association de deux de ces signes doit nous faire évoquer à la survenue proche d’un état de fatigue excessive sportive quand bien même les résultats des entraînements et des compétitions sont bons. Soyez vigilant !
La solution ?
Il ne faut pas hésiter à aménager des coupures dans vos entraînements.
Le secret d’un bon entraînement ne tient pas au nombre de séances ni au nombre de répétitions mais à la qualité de l’entraînement, à l’intensité des exercices proposés et surtout à une planification intelligente de la part de l’entraîneur sportif.
Il vous faut trouver le « bon équilibre » par exemple en utilisant « la règle de la journée compensatrice ».
Comme il faut 48h pour récupérer d’une séance difficile, le lendemain sera donc une journée de repos sans entraînement ou bien un entraînement très léger.
Autre exemple : on prendra soin, toutes les quatre semaines, à alléger nos entraînements sur une semaine complète pour mieux accepter un niveau d’entraînement supérieur sur les prochaines semaines en quête de l’objectif ultime.